Rivesaltes - samedi 19 septembre 2009
17/12/2010
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Traces photographiques
Et puis funambulist ... mais aussi aux portes de l'oubli, et en fin de compte qui est actuellement en mode veille...
Beau livre de Mauvignier intitulé "Des Hommes" qui revient sur cette période, d'un côté , de l'autre, non pas pour jouer au moraliste, mais pour regarder les hommes et ce qu'ils font. Les dégâts, les hontes, les incompréhensions, les silences qui rongent, l'indicible.
RépondreSupprimerPresque étrange un si beau ciel au-dessus de ce camp, foyer de tant de drames personnels, et puis la présence de ces deux petites filles : passé, avenir.
Encore un endroit où je viens souvent, seul.
RépondreSupprimerQuand la tramontane souffle et d'ici se répand dans la Salanque... il vaut mieux, photographiquement parlant, utiliser une vitesse rapide.
Au fil du temps les traces disparaissent... l'idée d'un "mémorial" fait son chemin mais ne me plaît guère... j'aurais préféré que le lieu soit conservé en l'état, son état d'usage passé, pour que toutes les traces des douleurs anciennes frappent le visiteur, de plein fouet... voilà ce que des hommes ont fait à d'autres hommes, c'est ici que ça s'est passé !
J'ajoute juste ce qui est dit sur un site "officiel", à propos de cet endroit :
"... Camp militaire, camp de transit pour les réfugiés espagnols, centre d'hébergement surveillé, centre régional de rassemblement des Israélites, camp de dépôt de matériel allemand, camp d'internement pour prisonniers de guerre allemands et collaborateurs, camp de regroupement des Harkis et de leur famille, centre de transit pour les troupes du contingent... Lieu où les destins d'enfants, de femmes et d'hommes se sont croisés, au gré d'événements tragiques entre 1938 et 1970..."
Ces deux petites filles étaient là, au beau milieu de tout ça que la végétation reprend chaque jour un peu plus... quelque chose d'un peu plus "solennel" avait lieu un peu plus loin, mais mes pensées me portaient plus dans cette direction-là, ailleurs, un chemin ouvert/fermée.