Sfax - lundi 25 avril 2005
Un voyage tunisien - 2005
lundi 25 avril 2005
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Fatigue du soir, néanmoins quelquefois une photographie apparaît.
Je retrouve ce restaurant dont j'avais oublié le nom mais fort heureusement pas l'endroit. Son nom ? "Au Bec Fin"...
Juste un rapide commentaire pour dire que j'aime beaucoup les 3 dernières publications de ce carnet de route en Tunisie. Des photos bien différentes en apparence mais qui se complètent et dont l'unité tient, à mon avis, en partie à cette distance au sujet qu'elles partagent, tout en pudeur.
RépondreSupprimerJe tiens alors à souligner la rigueur avec laquelle a été opéré le choix de montrer ces photos. Et par la même, tout ça m'amène à m'interroger sur le processus sous-jacent. Avons-nous droit à l'intégralité des photos prises là-bas (ce qui suggérerait des prises de vue rares mais essentielles) ? Ou bien cette cohérence est-elle le résultat a posteriori d'un gros travail d'analyse puis de tri pour retenir ces mêmes photos "essentielles" ?
Merci Nicolas.
RépondreSupprimerS'agissant d'argentique uniquement, il y en a moins que s'il s'agissait de numérique (bien que mes coupes sombres des soirs de prises de vue soient assez sauvages !). Ces photos ont un peu plus de cinq ans... à l'époque j'avais fait faire des tirages de lecture de toutes, format 8x10. Et puis après une lecture rapide, j'ai rangé ça dans des pochettes.
Récemment je me suis souvenu que je ne m'étais plus penché dessus depuis ! Alors mon choix (un choix fait à un moment n'est jamais définitif) s'est fait par rapport à mes courtes notes de l'époque et par tout ce qui remontait à la vue des photos, que la mémoire bien imparfaite n'avait pas oublié mais plutôt négligé, laissé un peu sur le bas côté.
Je limite aussi à quelques unes les photos par journées - c'est un blog ! - que je montre. Et j'essaie de suivre, le mieux possible, ce qui "remonte" en moi pour faire mes choix.
Je fais tout ça à vue, en temps réel... Je n'ai pas encore retenu les photos du mardi 26 !!
De front je "travaille" aussi un peu Berlin, et hier je regardais Lisbonne, et puis j'aimerais bien retrouver Istanbul aussi avant d'y retourner sans compter l'Andalousie sur laquelle je travaille.
Je dis ça très simplement pour essayer de montrer que le choix des photos tunisiennes est lié à d'autres "visionnages", à d'autres mémoires d'émotions, des bruits, des lieux, des odeurs.
Mais, oui je regarde mes photos (pas par complaisance, bien au contraire) un peu comme l'orpailleur qui fait tourner sa bâtée, longuement, éliminant petit-à-petit l'eau et les cailloux sans importance, le regard de plus en plus perçant jusqu'à peut-être "rencontrer" la pépite qui restera...
À une prochaine fois.
J'aime bien cette construction (de la photo) très rigoureuse, comme à ton habitude, le regard est comme une balle de ping pong qui va de ces planches(à gauche) à cet homme accroupis lisant les bonnes nouvelles, le mur servant de table, de temps à autre le regard s'échappe par l'ouverture vers la droite et essaye de voir ce qu'il s'y passe. Le sujet principal (l'homme accroupis) semble isolé, pourtant il occupe toute la place.
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