El Puerto de Santa Maria - vendredi 18 mars 2005
Le vapor "Adriano III" reste à quai pour cause de vent trop violent et n'assure pas la traversée de la baie vers Cádiz.
J'attendrai donc demain.
Hôtel Chaikana, chambre 401.
Traces photographiques
Et puis funambulist ... mais aussi aux portes de l'oubli, et en fin de compte qui est actuellement en mode veille...
Teintes extraordinaires à l'unisson de cette scène désolée. Le ciel a pris la couleur de la tôle, comme pour figurer avec la route et la palissade une mâchoire prête à broyer ce qui peut rester de vie dans ces ruines. Une sorte de "paysage intermédiaire" qui raconte encore un peu, dans une sorte de dernier souffle, ce qui a été un "avant". Les hommes sont absents de la scène, mais c'est bien leur histoire qui transpirent de ces pierres. Déprimant et beau à la fois, la tristesse de ce passé dont on fait un peu partout table rase, la beauté de l'émotion qui s'exprime dans ce cadre...
RépondreSupprimerCouleur et lumière pour une sorte d'abandon ordonné. Un lieu laissé à l'usure du temps, un lieu dont il est possible que l'on ne fasse rien.
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