Le gris, ce n'est pas ce que nous recherchons lorsque que nous allons par là bas (nous en avons suffisamment depuis que nous sommes rentrés), à la lecture du nom du lieu la palette de couleur se met en place. Pour cela Alain, merci.
Je profite de l'ouverture aux commentaires de cette photo pour faire une remarque qui vaut ce qu'elle vaut sur le gris et la couleur (encore). Si l'on excepte précisément le ciel, la mer, quelques fleurs et quelques yeux, le bleu n'est pas une couleur "naturelle" (d'où, entre autres les toits des temples en Chine ou le "repas futuriste" tout de bleu...). Montrer un paysage de bord de mer en noir et blanc gomme bien sûr cette singularité. Tu aurais posté cette photo (avec ce titre) la nuit du 4 août qu'on aurait presque pu y lire un acte politique, culture contre nature, une illustration de l'abolition des privilèges ;)
PS : passerelle avec http://christophequinzoni.blogspot.com/2011/08/au-bord.html
Et si la couleur (je parle pour les paysages) ne devenait finalement opportune que lorsqu'elle devient surprenante, qu'elle sort d'une certaine "normalité" ? Après tout, dans le cas présent, ces palettes de gris savent tout à fait se laisser remplacer par la palette de couleur qu'y appose le spectateur en fouillant dans ses souvenirs ou ses propres normes !
Ma petite contribution du moment (au-dessus de 35°C, température que subit mon cerveau depuis maintenant plusieurs jours, je fais très court) à cette inépuisable sujet de la couleur...
Je n'ai pas grand chose à dire, étant d'accord avec ce qui, très clairement, a été écrit. Bien sûr qu'il s'agit d'une sorte de résistance, mais pour quoi faire, à la prédominance de la couleur. Le noir et blanc impose dans une moindre évidence sa grille de lecture et comme vous le dites si bien, à chacun de poser sur la trame proposée les teintes de la mémoire ou du désir. La pratique conjuguée et alternée des deux moyens conduirait, en ce qui me concerne, à aller vers la couleur, faussement plus simple, plus explicite... et là, résistance ! Un sujet en forme de marronnier dont on a pas fini d'épuiser les tours et les détours.
Le gris, ce n'est pas ce que nous recherchons lorsque que nous allons par là bas (nous en avons suffisamment depuis que nous sommes rentrés), à la lecture du nom du lieu la palette de couleur se met en place. Pour cela Alain, merci.
RépondreSupprimerJe profite de l'ouverture aux commentaires de cette photo pour faire une remarque qui vaut ce qu'elle vaut sur le gris et la couleur (encore). Si l'on excepte précisément le ciel, la mer, quelques fleurs et quelques yeux, le bleu n'est pas une couleur "naturelle" (d'où, entre autres les toits des temples en Chine ou le "repas futuriste" tout de bleu...). Montrer un paysage de bord de mer en noir et blanc gomme bien sûr cette singularité. Tu aurais posté cette photo (avec ce titre) la nuit du 4 août qu'on aurait presque pu y lire un acte politique, culture contre nature, une illustration de l'abolition des privilèges ;)
RépondreSupprimerPS : passerelle avec http://christophequinzoni.blogspot.com/2011/08/au-bord.html
Merci pour cette passerelle, Alain.
RépondreSupprimerEt si la couleur (je parle pour les paysages) ne devenait finalement opportune que lorsqu'elle devient surprenante, qu'elle sort d'une certaine "normalité" ? Après tout, dans le cas présent, ces palettes de gris savent tout à fait se laisser remplacer par la palette de couleur qu'y appose le spectateur en fouillant dans ses souvenirs ou ses propres normes !
Ma petite contribution du moment (au-dessus de 35°C, température que subit mon cerveau depuis maintenant plusieurs jours, je fais très court) à cette inépuisable sujet de la couleur...
Je n'ai pas grand chose à dire, étant d'accord avec ce qui, très clairement, a été écrit.
RépondreSupprimerBien sûr qu'il s'agit d'une sorte de résistance, mais pour quoi faire, à la prédominance de la couleur.
Le noir et blanc impose dans une moindre évidence sa grille de lecture et comme vous le dites si bien, à chacun de poser sur la trame proposée les teintes de la mémoire ou du désir.
La pratique conjuguée et alternée des deux moyens conduirait, en ce qui me concerne, à aller vers la couleur, faussement plus simple, plus explicite... et là, résistance !
Un sujet en forme de marronnier dont on a pas fini d'épuiser les tours et les détours.