Et puis funambulist ... mais aussi aux portes de l'oubli, et en fin de compte qui est actuellement en mode veille...


05/06/2011

                    

      

Tanger - mercredi 23 mars 2005 

La façade du Cinéma Rif donne sur le Grand Socco. Je passe devant par hasard.
À travers l'imposant rideau de fer qui en interdit l'entrée, je fais cette photographie.
De l'intérieur, une jeune femme se disant américaine s'approche et vient me renseigner. Le Cinéma Rif était délaissé, une photographe franco-marocaine, Yto Barrada que je ne connais pas, en a repris la gestion et la programmation. Personnellement elle n'est là que pour aider à la préparation d'un petit festival de cinéma, dans quelques jours d'après ce que je comprends. Elle file, appelée par une femme qui traverse le champ comme un éclair... Yto (?).
Depuis 2007, le Cinéma Rif rénové abrite la Cinémathèque de Tanger. On trouve sur le net des photos d'Yto Barrada... c'est très intéressant !
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Le midi, je déjeune dans un restaurant "populaire" à proximité du Petit Socco. Les fantômes d'une époque révolue sont au rendez-vous, la télévision est allumée et semble l'être en permanence... ça n'est pas du cinéma !
          
 
          
         

6 commentaires:

  1. Très beau dyptique Alain ! (certes, je suis client facile lorsqu'il s'agit de Tanger). Les couleurs sont très belles (la pellicule y est clairement quelque chose - et j'aime y retrouver de temps en temps, dans tes photos et ailleurs, ses petits signes annonciateurs, la marge noire en haut, l'identifiant à droite), les deux images s'unissent dans la similitude de cadrage, les lignes et motifs au sol, le mélimélo des murs, le portrait en haut (avec le reflet du rideau de fer) et le personnage télévisuel en bas (aux couleurs flashy que l'on retrouve dans la vitrine en arrière-plan). J'aime beacoup !

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  2. En mettant en ligne ces photos, j'ai repensé à celles (il devait y en avoir trois je crois) faites dans un hôtel, soit vers le Cap Spartel, soit plutôt du côté du Café Hafa, que tu avais proposées. Aujourd'hui, pas moyen de les retrouver... ??
    ¿ Dónde están por favor ?

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  3. Tu dois parler de ce triptyque ?

    http://cedricfevotte.free.fr/galleries/tanger_show.html

    (Hôtel de la Chance, dont je ne retrouve plus la trace - au point que je me demande si j'en ai imaginé le nom - en 1999)

    Je t'avais parlé de photos faites au Café Hafa (la première fois que j'intervenais sur ton premier blog je crois), mais que je n'ai jamais publiées. Je le ferai, il me faut juste un peu de temps pour sortir les films de leur boîte, les dépoussièrer, les scanner, les retoucher, etc... tellement 20e siècle !

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  4. Merci Cédric, c'est bien de ces photos qu'il s'agit. Dans le fond je les avais bien gardées en mémoire... j'attends maintenant le café Hafa...

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  5. Je ne vais pas ajouter grand chose sinon souligner, en effet, comme les couleurs sont belles et comme les détails sont riches. On prend le temps de lire l'intégralité de la photographie, d'abord invité par le jeu cadrage/ couleur puis captivé par les détails.

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  6. C'est vrai que la "réponse" du film argentique (Portra 160 NC) conjuguée avec le moyen format (Fuji GS645) m'ont toujours satisfait et permettent ensuite de produire quelque chose d'assez proche de ce que l'on souhaite... là, j'ai tout dit, le reste c'est l'œil, l'esprit, le cœur, le hasard...
    Mais le numérique c'est tellement plus... moderne ?

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