Ces deux photographies - ce ne sont pas les seules, de "barrières", grillages, séparations, jusqu'aux "frontières" en général pour faire court et simple... - m'évoquent ou plutôt me rappellent un petit livre de Krzystof Pruszkowski qui s'appelait Barierka... (grosso modo années 70, ouh la la !!)
Tes 2 photos m'évoquent 2 choses l'une l'intrusion l'autre le départ. Ta mémoire ne te fait pas défaut 1978 http://www.argentic.fr/product-7953.html, mémoire visuel certainement ;)les 4 photos de ce lien me donnent envie de feuilleter ce livre.
Deux formats carrés (!) tellement différentes : la seconde, claire, évidente, alors que la première (comme souvent lorsque tu photographies le végétal en n&b) force presque le "lecteur" à cligner des yeux pour décrypter l'enchevêtrement proposé...
Les barrières sont éminemment métaphoriques, je préfère les secondes, plus ouvertes.
Ce que dit Adams est fort juste : « géographique, autobiographique et métaphorique » Merci ! Le degré d'autobiographie est déterminant, c'est en effet souvent un miracle.
Merci à vous ! Je n'ai rien à dire ou à redire à propos de ce qui a été écrit. Le format carré date de ma "période carrés", très récente et j'en ai abusé (mon boitier permettant de sélectionner le champ 1/1)... mais je suis guéri, le 3/2 me laisse beaucoup plus d'espace et donc de liberté (Christophe). Cependant je n'ai pas supprimé ce format de la liste des possibles. Pour ce qui concerne la part d'autobiographie... il y a un écueil, qu'est-ce qui va déterminer le choix final, selon quels critères ? Beaucoup des erreurs que l'on peut commettre se produisant lors du choix, on mesurera son embarrassante importance...
Oui Alain je suis convaincu que le format 3/2 laisse la part belle à l'évasion, à la liberté, à la rêverie, tandis que le format 1/1 concentre notre attention sur le contenu, (raconterai-je des bêtises?), je n'ai pas d'autre argument pour appuyer ce que j'écris, c'est du ressenti.
@Alain Il faut toujours faire sa photo au format maximum permis par l'appareil, en raw si possible. A la PV, je pense qu'il faut tjs faire deux images 2x3, une en essayant le cadrage "parfait", et une autre plus large, moins "serrée", pour permettre un éventuel recadrage, on ne sait jamais avec une sélection tardive :) A propos de sélection, je suis entièrement d'accord avec toi, la part autobiographique est même encore plus importante lors de la sélection, je trouve. En d'autre termes, si "un autre" faisait les choix, les sélections, dans ma photothèque, mes images seraient forcément différentes.. @Bruno J'aime de plus en plus le 4x5, entre les deux. Je crois que le cadrage en 2x3 et en 1x1 doit être vu différemment : en 2x3 c'est le nombre d'or, en 1x1, c'est les 4 quarts, très simplement, on subdivise le carré en 4 carrés et on place harmonieusement son(ses) sujet(s) dans les quarts, Alain ?
Charles, Je change peu souvent dans ma pratique, mais le numérique a tout bouleversé : 1/ formats et définitions multiples sur le même boîtier, 2/ sensibilités multiples, 3/ colorimétrie (noir et blanc/couleur avec toutes les nuances que l'on peut imaginer, 4/ visée (on peut même tirer dans les coins), 5/ zoom comme objectif de base, Il y a probablement d'autres changements qui peuvent se faire d'une prise à la suivante...
C'est un bien ou un mal, je ne sais pas, en tout cas ça existe. Un grand nombre de gens se sont mis à la photographie parce qu'il y avait toutes ces nouveautés... résultat : joker ! Personnellement j'en suis revenu et j'essaie de retrouver une certaine simplicité selon les situations, une seule "colorimétrie", un format, une définition, une sensibilité, une focale, une visée à l'œil et pas de recadrage final. Des dizaines d'années j'ai fait ainsi, c'est un peu un retour aux sources. Il est évident cependant qu'en cas exceptionnel, de situation imprévue, j'ai les "ressources" pour faire une "autre" photographie qui soit convenable.
C'est ma façon de faire, je suis bien loin de la donner en modèle mais si l'on veut être disponible pour la prise de vue, il faut pouvoir tout oublier de la technique, de la technologie et de son infinie complexité. Oublier l'appareil mais en faisant corps avec lui.
Je partage ta vision, surtout ton dernier paragraphe :) Comme toi, élevé à l'argentique, je n'ai pas varié ma pratique depuis 30 ans. Les seules différences, c'est l'écran de visualisation, l'auto-focus et le mode PV (priorité à la vitesse). La sensibilité est toujours adaptée à la Lumière, avec une vitesse adaptée à l'ouverture (et à ce qu'on veut dire). Rien n'a changé, en fait !
Tes 2 photos m'évoquent 2 choses l'une l'intrusion l'autre le départ.
RépondreSupprimerTa mémoire ne te fait pas défaut 1978 http://www.argentic.fr/product-7953.html, mémoire visuel certainement ;)les 4 photos de ce lien me donnent envie de feuilleter ce livre.
Deux formats carrés (!) tellement différentes : la seconde, claire, évidente, alors que la première (comme souvent lorsque tu photographies le végétal en n&b) force presque le "lecteur" à cligner des yeux pour décrypter l'enchevêtrement proposé...
RépondreSupprimerLes barrières sont éminemment métaphoriques, je préfère les secondes, plus ouvertes.
RépondreSupprimerCe que dit Adams est fort juste : « géographique, autobiographique et métaphorique » Merci !
Le degré d'autobiographie est déterminant, c'est en effet souvent un miracle.
Merci à vous !
RépondreSupprimerJe n'ai rien à dire ou à redire à propos de ce qui a été écrit.
Le format carré date de ma "période carrés", très récente et j'en ai abusé (mon boitier permettant de sélectionner le champ 1/1)... mais je suis guéri, le 3/2 me laisse beaucoup plus d'espace et donc de liberté (Christophe). Cependant je n'ai pas supprimé ce format de la liste des possibles.
Pour ce qui concerne la part d'autobiographie... il y a un écueil, qu'est-ce qui va déterminer le choix final, selon quels critères ? Beaucoup des erreurs que l'on peut commettre se produisant lors du choix, on mesurera son embarrassante importance...
Oui Alain je suis convaincu que le format 3/2 laisse la part belle à l'évasion, à la liberté, à la rêverie, tandis que le format 1/1 concentre notre attention sur le contenu, (raconterai-je des bêtises?), je n'ai pas d'autre argument pour appuyer ce que j'écris, c'est du ressenti.
RépondreSupprimer@Alain
RépondreSupprimerIl faut toujours faire sa photo au format maximum permis par l'appareil, en raw si possible.
A la PV, je pense qu'il faut tjs faire deux images 2x3, une en essayant le cadrage "parfait", et une autre plus large, moins "serrée", pour permettre un éventuel recadrage, on ne sait jamais avec une sélection tardive :)
A propos de sélection, je suis entièrement d'accord avec toi, la part autobiographique est même encore plus importante lors de la sélection, je trouve.
En d'autre termes, si "un autre" faisait les choix, les sélections, dans ma photothèque, mes images seraient forcément différentes..
@Bruno
J'aime de plus en plus le 4x5, entre les deux.
Je crois que le cadrage en 2x3 et en 1x1 doit être vu différemment : en 2x3 c'est le nombre d'or, en 1x1, c'est les 4 quarts, très simplement, on subdivise le carré en 4 carrés et on place harmonieusement son(ses) sujet(s) dans les quarts, Alain ?
Charles,
RépondreSupprimerJe change peu souvent dans ma pratique, mais le numérique a tout bouleversé :
1/ formats et définitions multiples sur le même boîtier,
2/ sensibilités multiples,
3/ colorimétrie (noir et blanc/couleur avec toutes les nuances que l'on peut imaginer,
4/ visée (on peut même tirer dans les coins),
5/ zoom comme objectif de base,
Il y a probablement d'autres changements qui peuvent se faire d'une prise à la suivante...
C'est un bien ou un mal, je ne sais pas, en tout cas ça existe.
Un grand nombre de gens se sont mis à la photographie parce qu'il y avait toutes ces nouveautés... résultat : joker !
Personnellement j'en suis revenu et j'essaie de retrouver une certaine simplicité selon les situations, une seule "colorimétrie", un format, une définition, une sensibilité, une focale, une visée à l'œil et pas de recadrage final. Des dizaines d'années j'ai fait ainsi, c'est un peu un retour aux sources.
Il est évident cependant qu'en cas exceptionnel, de situation imprévue, j'ai les "ressources" pour faire une "autre" photographie qui soit convenable.
C'est ma façon de faire, je suis bien loin de la donner en modèle mais si l'on veut être disponible pour la prise de vue, il faut pouvoir tout oublier de la technique, de la technologie et de son infinie complexité. Oublier l'appareil mais en faisant corps avec lui.
Je partage ta vision, surtout ton dernier paragraphe :)
RépondreSupprimerComme toi, élevé à l'argentique, je n'ai pas varié ma pratique depuis 30 ans. Les seules différences, c'est l'écran de visualisation, l'auto-focus et le mode PV (priorité à la vitesse).
La sensibilité est toujours adaptée à la Lumière, avec une vitesse adaptée à l'ouverture (et à ce qu'on veut dire).
Rien n'a changé, en fait !