Et puis funambulist ... mais aussi aux portes de l'oubli, et en fin de compte qui est actuellement en mode veille...


20/01/2011

Overdose - Littoral/hiver (14)

           
Argelès sur Mer - vendredi 2 janvier 2009
   
       

5 commentaires:

  1. Overdose ? Par la saturation de l'espace ? (Même la boîte aux lettres déborde...) Ce n'est pas la première fois dans une de tes photos que le cadrage ne laisse aucune échappatoire au regard, hors le décor peint en plus ou moins trompe-l'œil sur lequel il finit en butée. Comme souvent aussi, la présence d'un beau rouge qui a pu t'attirer le regard autant que l'inscription moyennement "locale" et l'impression que, quand bien même on pointera son nez au-delà de ce que nous cache le mur, il est peu probable que l'on tombe sur une présence humaine. Sans doute juste un peu plus de lumière d'hiver et de silence. Trop ?

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  2. Patrick, je n'ai rien à ajouter... ni rien à contredire :-)
    Dans cette série "Littoral/hiver" qui finit par progresser par bonds selon mes humeurs, j'essaie que le sens ne s'échappe pas, que le cadrage soit réellement sans ambiguïté avec cette quantité de signes qui deviennent presque invisibles sitôt que c'est "la saison" (ici c'est le week-end de Pâques le début officiel de "la saison"), mêlés aux foules qui viennent avec.
    Lumière d'hiver, celle que je préfère, mais ici elle est douce... et le silence, oui, le vent, la mer, le bruit des pas... le bruit de réparations en cours dans un de ces endroits éphémères... une grande solitude, oui.
    On s'attendrait presque à découvrir un vieux saloon aux portes battantes et dans la rue suivante voir passer, presque s'envolant, une multitude de "tumbleweed" pour que l'effet soit plus saisissant encore...

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  3. Les lieux tels que celui-ci cotoyés l'hiver sont éloquents et propices à faire un état des lieux sur ce que l'Homme peut construire et pourquoi il le construit. On tombe vite sur un constat un peu triste sur la vacuité et la laideur du "nouveau paysage" qui vient s'intercaler entre nous et la nature.
    Ce cadrage sans échappatoire vient renforcer cette impression de décor un peu vain. La boîte aux lettres déborde... de publicités certainement. Nous sommes cernés !
    Je trouve néanmoins toujours une poésie et une beauté là-dedans, peut-être tout simplement parce que ces "nouveaux paysages" sont le reflet de la fragilité humaine.

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  4. Oui et puis, Pascal, parce que nous n'avons pas le choix... on est dedans, l'hiver renforce les évidences et favorise les promenades où la mélancolie a sa part à jouer.

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  5. Sorte de palimpseste en format carré…

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