Et puis funambulist ... mais aussi aux portes de l'oubli, et en fin de compte qui est actuellement en mode veille...


22/01/2011

Traversée

         
Sfax / Îles Kerkennah - mardi 26 avril 2005


Un voyage tunisien - 2005

mardi 26 avril 2005

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Une traversée ressemble toujours à une autre traversée, les habitués trouvent facilement leur place et les occasionnels s'étonnent d'un rien, de tout.
  
   


Sfax / Îles Kerkennah - mardi 26 avril 2005


Arrivé à Sidi Youssef, aux Îles Kerkennah, je m'interroge quand même sur ce que sera l'état de la mer pour retourner à Sfax ce soir, étant donné ce qu'il était ce matin.
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2 commentaires:

  1. Tes photos me confortent dans l'idée que la série est vraiment une richesse, permettant de poser des décors et des émotions successives, de créer un réel mouvement qui doit emporter le visiteur.
    Hier, je patientais sur les quais - et la présence des oiseaux, haut dans le ciel, apportaient beaucoup à l'atmosphère d'attente ; aujourd'hui je traverse les coursives, croise des passagers, comme toi. L'atmosphère est très présente, bien plus qu'en une seule photographie. Le cadrage de la troisième du jour, avec sa banquette bleue me plait beaucoup, comme celui de la première en blanc et bordeaux. Le portrait de Ben Ali, dans un cadre de fortune, rafistolé à coup de scotch noir, résonne d'une manière très particulière ben sûr.
    Nous accostons bientôt ?
    Sylvie

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  2. Oui Sylvie, tu as parfaitement raison, la "série" ou la "suite" (à plus forte raison quand elle est chronologiquement ordonnée) est très intéressante... à la fois pour le lecteur mais aussi pour le photographe, lui permettant d'insister sur ce qui lui semble le plus "parlant", de sublimer ce qu'il tient à cacher, de construire un petit peu son propos.
    Dans la "série" la construction peut être décidée au préalable, formalisée voire conceptualisée... un livre ou une brochure photographique appartient à cette "espèce".
    Dans la "suite", comme c'est ici le cas, les photos sont présentées (jusqu'à présent ;-)) dans l'exact ordre de la prise de vue - j'avais (hésitation rédhibitoire) deux tout petits boîtiers argentiques (un Olympus AX et un Lomo LC-A, l'un en noir et blanc et l'autre en couleur et je passais pratiquement d'un genre à l'autre à chaque fin de film... oui, cela n'est pas vraiment orthodoxe !) - ce qui est une contrainte supplémentaire dans l'ordonnancement mais aussi un peu, une satisfaction lorsque les enchaînements se montrent peu discordants...

    Voilà quelques éléments secrets qui n'ont pas grande importance mais peuvent (peut-être, soyons prudent !) intéresser à-postériori...
    À suivre...

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