Un mois auparavant, j'avais déjà fait une photographie à cet endroit. Semblable mais différente. Et comme la plupart du temps, presque à chaque fois, je m'aperçois que la première vision, la première intention était probablement la bonne...
Je vais me hasarder à une "explication"... La première fois, on voit l'ensemble. Ensuite, en regardant la photo, on s'attache à quelque chose de plus particulier et, quand on retourne sur place et qu'on reprend la photo, c'est surtout cette (partie de l') image que l'on revoit et qu'on pense fixer de nouveau. Et puis, quand on regarde cette nouvelle photo, on découvre a posteriori le reste, et parfois un peu de brouillage qu'il n'y avait pas avec le regard neuf de la première fois. Tout ça pour dire que je préfère la vue détachée de ces affiches à leur superposition beaucoup plus forte aux maisons derrière, avec l'hypothèse que le deuxième regard s'est focalisé sur la rémanence du souvenir (et le passage des personnages), en se souciant moins du cadre général dans lequel la scène s'inscrit. Enfin, c'est une impression...
Impression confirmée. La première fois c'est la "découverte" et l'évidence, du cadre, de la distance et je photographie dans l'urgence, même si rien ne bouge. Il n'y a pas de "réflexion" à proprement parler. La fois suivante (je n'avais pas visionné la première série... méthode de travail foutraque pour le moins...), pas de "surprise" (si l'on excepte le fait que les panneaux n'aient pas changé) et la mémoire vient se superposer à la scène. Je me laisse distraire et photographie l'anecdote, un signifié plutôt sur-codé... et les panneaux disparaissent dans le brouillage d'une certaine confusion des plans.
Pourtant, dans d'autres situations, il peut être bénéfique de passer, repasser, au point de ce que j'appelle user ou épuiser le lieu... alors on finit par atteindre, s'il existe, l'essentiel qui nous avait réellement fait nous arrêter la première fois, mais la perception était peut-être un peu confuse et alors il nous "échappait".
Je vais me hasarder à une "explication"... La première fois, on voit l'ensemble. Ensuite, en regardant la photo, on s'attache à quelque chose de plus particulier et, quand on retourne sur place et qu'on reprend la photo, c'est surtout cette (partie de l') image que l'on revoit et qu'on pense fixer de nouveau. Et puis, quand on regarde cette nouvelle photo, on découvre a posteriori le reste, et parfois un peu de brouillage qu'il n'y avait pas avec le regard neuf de la première fois. Tout ça pour dire que je préfère la vue détachée de ces affiches à leur superposition beaucoup plus forte aux maisons derrière, avec l'hypothèse que le deuxième regard s'est focalisé sur la rémanence du souvenir (et le passage des personnages), en se souciant moins du cadre général dans lequel la scène s'inscrit. Enfin, c'est une impression...
RépondreSupprimerImpression confirmée.
RépondreSupprimerLa première fois c'est la "découverte" et l'évidence, du cadre, de la distance et je photographie dans l'urgence, même si rien ne bouge. Il n'y a pas de "réflexion" à proprement parler.
La fois suivante (je n'avais pas visionné la première série... méthode de travail foutraque pour le moins...), pas de "surprise" (si l'on excepte le fait que les panneaux n'aient pas changé) et la mémoire vient se superposer à la scène. Je me laisse distraire et photographie l'anecdote, un signifié plutôt sur-codé... et les panneaux disparaissent dans le brouillage d'une certaine confusion des plans.
Pourtant, dans d'autres situations, il peut être bénéfique de passer, repasser, au point de ce que j'appelle user ou épuiser le lieu... alors on finit par atteindre, s'il existe, l'essentiel qui nous avait réellement fait nous arrêter la première fois, mais la perception était peut-être un peu confuse et alors il nous "échappait".