Remla / Chergui - mardi 26 avril 2005
mardi 26 avril 2005
...
De Sidi Youssef un bus local me conduit à Remla. Les fenêtres restent ouvertes, elles ne ferment pas.
Sur cette étendue plate, le vent de sable dissimule tout. La route disparaît, la poussière s'engouffre dans le bus et irrite les yeux.
Remla est vide, trop silencieuse. Je traîne un peu dans des rues désertes, sans vie... aussi je rejoins assez vite le terminal des bus pour attendre celui qui me ramènera à Sidi Youssef.
...
Une ambiance très présente-pesante, entre la solitude et l'errance parfois forcée d'un voyageur entre deux bus, celui qui l'amène et celui qui le ramène avec au milieu le vide... de n'avoir pas trouvé ? de s'être trompé de route ? d'avoir cru que ... ?
RépondreSupprimer( Ou bien c'est parce que j'écoute "horses" de Patti Smith, ce qui laisse une étrange sonorité )
;)
Oubli, pardon, grand coup de coeur pour la première photographie...
RépondreSupprimerSi j'avais su l'écrire, je l'aurais écrit à ta place (tu n'y étais pas ce jour-là, quand même !)
RépondreSupprimerOui c'est ça... pas une déception parce que j'y suis enfin allé mais du vide, de l'absence à revendre... alors rebrousser chemin sans se retourner plutôt que rester là, assis par terre sans rien attendre d'autre que d'imprévu qui vous sauverait...
Écouter "Horses" en regardant ces photos convient bien, très bien...