Et puis funambulist ... mais aussi aux portes de l'oubli, et en fin de compte qui est actuellement en mode veille...


20/11/2012

Éloge de la disparition

       
Rivesaltes - mai 2011
  
  
« Tombent les fleurs, coule l’eau,
mystérieuse voie…

L’autre monde est là,
non celui des humains. »
Li Bai (alias Li Po)


Je m'aperçois seulement maintenant que cette photographie de la disparition progressive du camp de concentration de Rivesaltes a été faite le même jour, une heure seulement après la précédente, "Un mur de briques", sans que j'y vois là une quelconque opposition, une quelconque correspondance. À tout point de vue... et jusqu'au fait que l'une ait été faite en couleur et l'autre en noir et blanc - j'en tire un point de vue personnel sur l'utilisation de l'un ou de l'autre de ces procédés selon le sujet photographié.

P.S.  J'ai rencontré le poème et le poète par hasard
   
    

3 commentaires:

  1. Toujours ces grands espaces devant qui nous autorisent à entrer dans le paysage
    Sans la légende on sent quand même une presence lnv

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  2. Est-ce que le noir et blanc serait une forme de "disparition" par rapport à la couleur, comme le "e/eux" de Perec, un lipogramme chromatique ? Que le poète qui a signé cet "éloge de la disparition" s"appelle précisément Li Po est une belle coïncidence !

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  3. Disparition de la couleur et en ce qui concerne le lieu une disparition physique inéluctable. Tant de choses se sont passées ici que je ne sais s'il faut s'en réjouir ou le regretter...?

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