Je ne peux m'empêcher de rapprocher cette photo de celle-ci http://alainpoisson-66.blogspot.fr/2012/05/096.html, qui en son temps avait fait un passage fugitif sur un de tes espaces... Une impression mitigée toujours, quelque chose d'une grande solitude, d'une "misère plus belle au soleil", et peut-être (mais je parle pour moi) de l'hésitation du photographe à "shooter" (comme on dit).
Je ne vois pas la mort et pas Bunuel. Mais des citadins terrassés par une immense fatigue, le jour de leur arrivée. Ce que j'appelle des tigres en descente de lit. Et l'expression de mon père: "Je vais prendre une station allongée!". Très beau rapport du sable, de l'eau, du ciel, en bandes parallèles qui s'amenuisent. Juste troublées par la présence humaine.
Ne pas voir Bunuel me paraît raisonnable, il ne joue pas dans cette scène. Pour la mort, chacun a sa vie, ses tourments, ses douleurs qu'il surmonte plus ou moins bien, alors ce que je vois ne regarde pour cette partie de titre (car c'est un titre, deux mots... laisser un peu la culture au vestiaire ou alors en jouer, en souriant de notre suffisance...) que moi et si d'autres ne la voient pas, tant mieux pour eux.
Hésiter à shooter ? En ce qui me concerne, non. Tant que je ne donne pas une vision blessante, dégradante, à un titre ou à un autre, d'humains, tant que je suis dans la réalité (cette photo comme l'autre citée par Patrick - d'ailleurs à un quart d'heure près j'étais, je serai dans une position semblable), montrer l'abandon des corps ne me gêne pas, du tout.
Cette photo ne porte pas de jugement ou d'appréciation sur des comportements, elle montre par contre combien le corps est vulnérable...
Beaucoup de mammifères marins échoués sur les plages en ce moment!
RépondreSupprimerthierry h
Je ne peux m'empêcher de rapprocher cette photo de celle-ci http://alainpoisson-66.blogspot.fr/2012/05/096.html, qui en son temps avait fait un passage fugitif sur un de tes espaces... Une impression mitigée toujours, quelque chose d'une grande solitude, d'une "misère plus belle au soleil", et peut-être (mais je parle pour moi) de l'hésitation du photographe à "shooter" (comme on dit).
RépondreSupprimerJe ne vois pas la mort et pas Bunuel. Mais des citadins terrassés par une immense fatigue, le jour de leur arrivée. Ce que j'appelle des tigres en descente de lit. Et l'expression de mon père: "Je vais prendre une station allongée!". Très beau rapport du sable, de l'eau, du ciel, en bandes parallèles qui s'amenuisent. Juste troublées par la présence humaine.
RépondreSupprimerNe pas voir Bunuel me paraît raisonnable, il ne joue pas dans cette scène. Pour la mort, chacun a sa vie, ses tourments, ses douleurs qu'il surmonte plus ou moins bien, alors ce que je vois ne regarde pour cette partie de titre (car c'est un titre, deux mots... laisser un peu la culture au vestiaire ou alors en jouer, en souriant de notre suffisance...) que moi et si d'autres ne la voient pas, tant mieux pour eux.
RépondreSupprimerHésiter à shooter ? En ce qui me concerne, non. Tant que je ne donne pas une vision blessante, dégradante, à un titre ou à un autre, d'humains, tant que je suis dans la réalité (cette photo comme l'autre citée par Patrick - d'ailleurs à un quart d'heure près j'étais, je serai dans une position semblable), montrer l'abandon des corps ne me gêne pas, du tout.
Cette photo ne porte pas de jugement ou d'appréciation sur des comportements, elle montre par contre combien le corps est vulnérable...