Et puis funambulist ... mais aussi aux portes de l'oubli, et en fin de compte qui est actuellement en mode veille...


14/02/2011

12_2006-218

              
           
            

4 commentaires:

  1. J'ai souri en observant cette photographie et ses souvenirs/jeux/dessins d'enfance. Bien sûr, la porte est fermée, condamnée même, et qui sait si elle n'ouvrait pas sur un jardin extraordinaire ? Très beau jeu de lignes, cubes, losanges, carrés, rectangles, aussi.

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  2. En ce qui me concerne, j'ai d'abord vu la croix, une de ces croix de fortune, symbolique, comme on peut en trouver en bord de route pour rappeler le souvenir de celui qui a disparu là. Les graffitis sont presque trop beaux, deux pendus, deux morpions, et c'est une certaine idée de l'enfance qui est prête à disparaître. Peut-être y a-t-il un jardin derrière la porte, ou peut-être tout ce qu'on voit attend-il d'être balayé ?
    Je ne sais pas si cette photo est isolée, mais on imaginerait bien que le photographe ait eu (et ait encore) l'envie d'y retourner.
    Est-il nécessaire de reparler ici de la rue Vilin ?
    http://www.film-documentaire.fr/En_remontant-rue_Vilin.html,film,1903

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  3. La référence au film de Bober me plaît bien. Ton lien m'a fait croire pendant un moment que j'allais pouvoir revoir ce film et ainsi m'éparpiller encore plus dans mes occupations.
    Las le lien n'est qu'un vulgaire descriptif sans même aucune image.
    Par contre… je me souviens, d'un article paru dans la revue Etudes Photographiques concernant la démarche de Bober qui était tout à fait intéressant(e).
    http://etudesphotographiques.revues.org/index290.html
    A la prochaine.

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  4. Je n'avais pas pensé - on est toujours un peu aveugle de ses photographies - à ce qui a été évoqué de la rue Villin (merci pour les liens !).
    D'autant plus qu'à 900km de cette rue, dans une petite ville aux allures de village, cette porte, anachronisme en soi avec ses graffitis (le pendu et le morpion appartiennent au passé culturel de la rue... surtout si on a utilisé une simple craie... en 2006 !) semblait nous renvoyer dans un autre temps.
    Et puis il y a le "derrière la porte" dont on ne saura rien, si ce n'est qu'un dispositif étrange en interdit l'accès, ne serait-ce que celui du regard.
    Cette photo est en noir et blanc, l'autre, celle du pochoir est en couleur... elles ont à voir ensemble mais la rencontre est fortuite...

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