Une très belle lumière et puis...rien, rien à voir réellement, juste ressentir l'étrange atmosphère, l'arrêt sur image. Malgré le soleil, doux, animant le mur, malgré la guirlande qui annonce ( pour ne pas dire dénonce ) la période, juste coupée pour qu'on n'y voit pas l'occasion d'un sujet, une certaine mélancolie (?) ici, à moins que ce soit un arrêt dans le temps, l'évocation de cet étrange état dans lequel se trouve absorbé parfois le photographe, quand l'image ( ce qu'il voit ) le prend plus qu'il ne prend l'image pour paraphraser B. Plossu. J'aime beaucoup cette approche, car c'est exactement dans ce type de photographie que le spectateur doit s'investir pour voir; le pressé restera sur sa faim. Petite anecdote : je regardais ce matin le Blog de William Greiner ( Fotoarttoo ) et on peut y lire "Serial Killer is all about showing photographs which are part of nothing, other than what you see!" ;) Sylvie
Oui, dans ce cas-là, on prend la photo mais on est incapable de faire la somme des "détails" qui nous conduisent à le faire. L'espace du rectangle/carré absorbe littéralement le photographe, il est dedans, il en fait partie. Jusqu'à ton commentaire, cette photo très simple, que j'ai toujours gardée en "sélection" alors que rien de bien "extraordinaire" ne s'y passe, je me souvenais très bien de l'endroit dont il s'agissait, très précisément, la ville, l'heure, ce que je venais de faire et mon arrêt brusque sur cette placette et la prise de vue, une seule... une autre n'aurait servi à rien. Cependant de l'agitation ou non autour de moi, y avait-il du monde, du bruit... je ne le sais pas.
Une très belle lumière et puis...rien, rien à voir réellement, juste ressentir l'étrange atmosphère, l'arrêt sur image. Malgré le soleil, doux, animant le mur, malgré la guirlande qui annonce ( pour ne pas dire dénonce ) la période, juste coupée pour qu'on n'y voit pas l'occasion d'un sujet, une certaine mélancolie (?) ici, à moins que ce soit un arrêt dans le temps, l'évocation de cet étrange état dans lequel se trouve absorbé parfois le photographe, quand l'image ( ce qu'il voit ) le prend plus qu'il ne prend l'image pour paraphraser B. Plossu.
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup cette approche, car c'est exactement dans ce type de photographie que le spectateur doit s'investir pour voir; le pressé restera sur sa faim.
Petite anecdote : je regardais ce matin le Blog de William Greiner ( Fotoarttoo ) et on peut y lire "Serial Killer is all about showing photographs which are part of nothing,
other than what you see!" ;)
Sylvie
Non, vraiment, pas de mélancolie. Juste une présence profitant de la scène possible.
RépondreSupprimerSylvie
Oui, dans ce cas-là, on prend la photo mais on est incapable de faire la somme des "détails" qui nous conduisent à le faire. L'espace du rectangle/carré absorbe littéralement le photographe, il est dedans, il en fait partie.
RépondreSupprimerJusqu'à ton commentaire, cette photo très simple, que j'ai toujours gardée en "sélection" alors que rien de bien "extraordinaire" ne s'y passe, je me souvenais très bien de l'endroit dont il s'agissait, très précisément, la ville, l'heure, ce que je venais de faire et mon arrêt brusque sur cette placette et la prise de vue, une seule... une autre n'aurait servi à rien. Cependant de l'agitation ou non autour de moi, y avait-il du monde, du bruit... je ne le sais pas.
Je n'ai pas ce détachement et je me demande si je l'aurais un jour, ça m'énerve un peu…
RépondreSupprimerJe me demande si ce n'est pas une question d'alimentation ?