Un voyage intérieur aussi, tant j'accorde peu d'importance aux endroits rencontrés (oui, j'exagère bien sûr !) à partir du moment où il y a, essentiellement, déplacement. --- Les photographies de "ça" sont encore sur cartes mémoire, je les regarderais plus tard, rien ne presse. De plus j'ai de moins en moins envie d'entretenir photographiquement "mes" blogs et seule la fidélité de certains m'empêche de mettre la clé sous la porte. --- Aparté : Je me disais devant la somme des photographes, des "jeunes" photographes - les seuls dignes d'intérêt - qui ont tous fait des écoles (ah ah ah !) d'art, de beaux-arts et qui savent donc réciter leurs trucs profondément chia... pour beaucoup d'entre eux. On en voit un, on en a vu mille. Oui donc la multiplication des photographes - plus fort que celle des pains - ajoutée à celle des publications, des livres, des expositions - l'endroit importe peu du moment que l'on est vu et donc que l'on existe - me donne envie de me retirer dans mon monde photographique, sans objectif, pour rien, comme ça simplement et d'éviter les grandes messes où l'on idolâtre parce que l'on a simplement besoin de modèle(s). Je m'arrête là car on finirait par croire que je suis aigri, ce qui serait un contresens grossier.
une reflexion qui a du sens mais finalement est le contraire de ca que je fais Impossible pour moi de me retirer je suis influencer par tout ce qui m'entoure et du coup j'avance dans tous les sens enfin j'ai cette impression j'aime la détermination de votre parcours HV
C'est bien là le danger d'un environnement trop riche, souvent en quantité et quelques fois en qualité. Prudence Hélène, on s'arrête un moment, "on réfléchit et c'est pas triste" (slogan partiel) ;-)
Je tenterais une comparaison avec mon boulot. Il est très dur d'avancer et d'être "original" (au sens de porter quelque chose de spécifique et de reconnaissable, en accord avec sa finalité à soi, s'entend) sans un minimum d'interactions, de sollicitations, de titillements venant de l'extérieur. Il en résulte bien sûr des influences, mais il nous appartient de les reconnaître et de ne pas les prendre pour des impératifs, de ne pas suivre pour suivre en bifurquant tous les quarts d'heure. Le monde photographique dans lequel tu dis vouloir te retirer a sa cohérence pour toi mais il en a aussi une pour les autres avec qui tu le partages. Et peut-être encore davantage par ce partage même ;-)
C'était un peu le sens, exprimé de manière extrême, de mon propos. Ce que je redoute (façon de parler) c'est qu'à force de lectures, visions ou autre, on en finisse par ne plus s'exprimer soi à cause de toutes les influences que l'on a pu emmagasiner et peut-être mal digérer. Mais c'est d'ailleurs aussi ça, contrôlé/maîtrisé, qui rend la photographie, sa propre expression photographique si intéressante dans son imperceptible évolution. Merci d'avoir précisé tout ça.
C'était donc un voyage dans le temps ;-)
RépondreSupprimerUn voyage intérieur aussi, tant j'accorde peu d'importance aux endroits rencontrés (oui, j'exagère bien sûr !) à partir du moment où il y a, essentiellement, déplacement.
Supprimer---
Les photographies de "ça" sont encore sur cartes mémoire, je les regarderais plus tard, rien ne presse. De plus j'ai de moins en moins envie d'entretenir photographiquement "mes" blogs et seule la fidélité de certains m'empêche de mettre la clé sous la porte.
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Aparté : Je me disais devant la somme des photographes, des "jeunes" photographes - les seuls dignes d'intérêt - qui ont tous fait des écoles (ah ah ah !) d'art, de beaux-arts et qui savent donc réciter leurs trucs profondément chia... pour beaucoup d'entre eux. On en voit un, on en a vu mille.
Oui donc la multiplication des photographes - plus fort que celle des pains - ajoutée à celle des publications, des livres, des expositions - l'endroit importe peu du moment que l'on est vu et donc que l'on existe - me donne envie de me retirer dans mon monde photographique, sans objectif, pour rien, comme ça simplement et d'éviter les grandes messes où l'on idolâtre parce que l'on a simplement besoin de modèle(s).
Je m'arrête là car on finirait par croire que je suis aigri, ce qui serait un contresens grossier.
une reflexion qui a du sens mais finalement est le contraire de ca que je fais Impossible pour moi de me retirer je suis influencer par tout ce qui m'entoure et du coup j'avance dans tous les sens enfin j'ai cette impression j'aime la détermination de votre parcours HV
RépondreSupprimerC'est bien là le danger d'un environnement trop riche, souvent en quantité et quelques fois en qualité. Prudence Hélène, on s'arrête un moment, "on réfléchit et c'est pas triste" (slogan partiel) ;-)
SupprimerJe tenterais une comparaison avec mon boulot. Il est très dur d'avancer et d'être "original" (au sens de porter quelque chose de spécifique et de reconnaissable, en accord avec sa finalité à soi, s'entend) sans un minimum d'interactions, de sollicitations, de titillements venant de l'extérieur. Il en résulte bien sûr des influences, mais il nous appartient de les reconnaître et de ne pas les prendre pour des impératifs, de ne pas suivre pour suivre en bifurquant tous les quarts d'heure. Le monde photographique dans lequel tu dis vouloir te retirer a sa cohérence pour toi mais il en a aussi une pour les autres avec qui tu le partages. Et peut-être encore davantage par ce partage même ;-)
RépondreSupprimerC'était un peu le sens, exprimé de manière extrême, de mon propos.
SupprimerCe que je redoute (façon de parler) c'est qu'à force de lectures, visions ou autre, on en finisse par ne plus s'exprimer soi à cause de toutes les influences que l'on a pu emmagasiner et peut-être mal digérer. Mais c'est d'ailleurs aussi ça, contrôlé/maîtrisé, qui rend la photographie, sa propre expression photographique si intéressante dans son imperceptible évolution.
Merci d'avoir précisé tout ça.