Et puis funambulist ... mais aussi aux portes de l'oubli, et en fin de compte qui est actuellement en mode veille...


18/11/2010

Soif d'aujourd'hui / L'attente (14)

   
 Tunis - mercredi 20 avril 2005


Un voyage tunisien - 2005

mercredi 20 avril 2005

Pour une fois je prends l'avion. Il atterrit, tout va bien.
Plus question, avec cette façon de voyager, de transitions douces la plupart du temps associées à des durées sans consistance et à une fatigue certaine. C'est l'Afrique ! deux heures et demi après Roissy/Charles de Gaulle !
Ce n'est pas la première fois que je suis ici, mais malgré cela, sautent aux yeux le bruit, la poussière, l'empressement des gens à vous fournir avec inexactitude le renseignement dont vous avez besoin. Rien n'a changé... mêmes les odeurs me disent que je suis revenu, ici.
J'envoie un message à M., je suis à l'hôtel "La Maison Dorée" chambre 411 (35 dinars).

            
          

2 commentaires:

  1. D'abord, et en me défendant de toute intention de jeu de mots vaseux, la première ligne de ton texte (aurais-tu "peur" de l'avion ?) me conforte dans l'idée que tu es une sorte d'animal marin, plus à l'aise sur un bateau qu'à bord d'un jet. Moins friand des "liaisons" aériennes que des "traversées" maritimes, à la lenteur desquelles semble se fondre ton parcours, révélant les "entre-deux" plus volontiers que les points de départs ou d'arrivées. Plus sensible aux quais portuaires qu'aux aérogares en quelque sorte, où le temps n'a pas la même valeur...

    Après me vient à l'esprit cette citation, tellement partagée que je ne saurais plus en trouver l'origine, qui dit en substance qu'on refait toujours la même photo. Elle s'impose à moi en découvrant ton image, avec un petit truc étrange en plus : dans cette photo qui te ressemble s'en est glissée une autre, qui pourrait tout à fait se satisfaire de vivre seule : la partie haute de l'image, recadrée à l'italienne, m'est tout à fait familière dans ton univers photographique. Familière et forte puisque malgré la situation du point de netteté, c'est vers ces hommes assis sur le muret que mon regard ne peut s'empêcher de se fixer.

    Cerise sur le gâteau, cette lumière du soir qu'indique l'allumage des réverbères...

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  2. J'abonde. Ces lumières floues qui flottent à s'en dissoudre dans le ciel sont un de ces détails, assez ténus au premier regard, dont on se dit, en la regardant tranquillement, que cette photo ne serait pas la même sans eux. Plus encore que le gâteau, c'est bien la cerise qui m'a de suite plu lorsque j'ai aperçu cette photo dans sa première vie du matin, d'autant plus sûrement que (coïncidence) j'essayais précisément de parler de ça, au même moment et ailleurs...

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