Mardi 19 avril 2011, Route des Crêtes, Banyuls s/Mer. Du village en bord de mer on emprunte une petite route qui s'enfonce dans les terres, vers la montagne, vers les Albères. On dépasse la maison de Maillol devenue musée. La route se fait plus étroite, peu passagère. Si l'on a la chance de se perdre un peu en route, entre embranchements sans signalisation ou chemins goudronnés incertains, on finit par atteindre le col de Banyuls et l'on se retrouve en Espagne sans l'avoir souhaité, sans même y avoir pensé... Vous avez dit "espace Schengen" ? Les frontières existent peu pour qui garde l'esprit trabucayre.
28/02/2014
Végétal/Minéral (2)
Mardi 19 avril 2011, Route des Crêtes, Banyuls s/Mer. Du village en bord de mer on emprunte une petite route qui s'enfonce dans les terres, vers la montagne, vers les Albères. On dépasse la maison de Maillol devenue musée. La route se fait plus étroite, peu passagère. Si l'on a la chance de se perdre un peu en route, entre embranchements sans signalisation ou chemins goudronnés incertains, on finit par atteindre le col de Banyuls et l'on se retrouve en Espagne sans l'avoir souhaité, sans même y avoir pensé... Vous avez dit "espace Schengen" ? Les frontières existent peu pour qui garde l'esprit trabucayre.
26/02/2014
Les oiseaux se cachent pour mourir
Dimanche 26 janvier 2014, Le Barcarès. Tous ne vont pas mourir là-bas. L'oiseau est mort, bien loin du Pérou en effet. Dans un paysage comme celui-ci, c'était sans doute difficile mais il a fait du mieux qu'il a pu. Trouver un mur, se tenir à l'abri, survivre encore un moment, un peu, en attendant. Les oiseaux se cachent pour mourir.
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24/02/2014
22/02/2014
Petit paysage en noir et blanc (39)
Pour Patrick Flandrin
Dimanche 26 janvier 2014, Le Barcarès. On imagine que ce soit l'été, alors la photographie serait probablement en couleur, pour certains. Le banc ferait fonction de vestiaire pour les joueurs de beach-volley. De toute façon, même debout sur ce banc, on ne verrait pas la mer. On ne verrait pas l'horizon non plus. La plage, la mer, plus rien ne serait à perte de vue. On aurait retrouvé la vue, mais on aurait aussi perdu grand chose.20/02/2014
La piste aux étoiles (2)
Dimanche 16 février 2014, Perpignan. Comment se fait-il que de simples chapiteaux décorés de quelques ornements orientalistes puissent faire oublier où l'on est, qui l'on est, et quel âge on a ?
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18/02/2014
La piste aux étoiles
Dimanche 17 février 2014, Perpignan. La nuit. Parvient aux oreilles le son sourd et ininterrompu de roulement des voitures, loin, sur la voie express de la berge de la Têt. Plus près, s'échappe du cirque installé dans la ville une toute autre musique, pleine de lumières colorées, qui donne envie de danser dans cette nuit sans étoiles.
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14/02/2014
Petit paysage en noir et blanc (38)
Mardi 16 mars 2008, Citat Vella, Eivissa. J'ai retrouvé, si l'on peut dire, cette photographie et me suis demandé où la publier. Il s'agit quand même plus d'un paysage que d'un bout de mémoire oubliée. J'avais cherché, attendu longtemps pour trouver ce jour-là l'endroit d'où le point de vue serait en accord avec la photo imaginée/représentée. On ne sait pas trop où l'on est. Seul le préambule renseigne.
13/02/2014
Végétal/Minéral (1)
Lundi 20 janvier 2014, Céret. Sur le chemin qui mène par ailleurs à l'ancien Couvent des Capucins, un virage. Alors la vue dégagée nous indique que l'on est déjà en dehors du village. Le Vallespir est à portée de main comme on le dit parfois, maladroitement. Une photographie faite sur ce chemin, ce jour d'hiver dans la lumière bleue de ce qui est déjà le soir, me sert de prétexte à regrouper, au fil du temps qui viendra, cet assemblage, que l'on côtoie souvent par ici, de minéral et de végétal.
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06/02/2014
Petit paysage en noir et blanc (37)
Jeudi 16 janvier 2014, Port-Vendres. Animal on est mal... Du centre ville on s'éloigne, de l'autre côté de la rade. Une bifurcation vers une route étroite qui mène au Cap Béar et l'autre à la pointe sud de l'entrée du port. On passe sous les roches et l'on arrive à la jetée. Quelques voitures stationnent là, des pêcheurs sous-marins qui exercent quelque soit le temps. Le restaurant "Le Gibraltar" sombre un peu plus à chaque visite que je fais. Aujourd'hui, vitres cassées, portes défoncées, on y entre comme dans un moulin. Pourtant, avec un nom comme ça... j'imagine un temps passé où la salle intérieure, avec vue sur la mer, devait attirer, sinon les foules du moins beaucoup de voyageurs.
À l'extrémité de la jetée, un gars, une fille, un chien. L'homme pêche, la femme et le chien jouent à saute rochers. Bien sûr, il fait grand vent.
04/02/2014
La saison morte
Vendredi 30 janvier 2014, Collioure. Dans un calme que l'on ne peut soupçonner si l'on n'y vient qu'aux beaux jours - bien qu'ici l'hiver soit facilement supportable - il reste peu d'endroits ouverts. Le Café Sola, point de chute inévitable lorsque nous sommes ici en visite, est parti en vacances. Il reste quand même le Bar des Templiers avec les sénateurs, réunis aujourd'hui comme les autres jours, pour la partie de carte habituelle - probablement une partie de "trouc". Celle-ci terminée, ils s'envolent vers leurs inoccupations coutumières. Le comptoir en barque catalane navigue à vue au milieu des toiles qui finissent d'envahir les murs. La lumière oblique rayonne à l'intérieur de la salle. Ailleurs, rien n'est affiché sur les panneaux du ciné-club Marcel Oms pourtant bien actif à cette période de l'année. Tout semble se passer alors dans une sorte d'entre-soi.
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03/02/2014
Le croissant
Vendredi 13 décembre 2013, "Sol Jonquera", La Jonquera. Depuis un moment l'heure du déjeuner, même "à l'heure espagnole", est terminée. C'est une heure entre-deux. Les truckers sont sur la route ou bien, à l'arrêt, en profitent pour rencontrer des "pays", prendre une douche avant la remontée vers les régions de glace. Les serveuses et serveurs du restaurant rangent, plaisantent, sortent fumer une cigarette. À cette heure-là j'aime prendre un café comptoir - café solo - et puis rien, écouter, voir, comprendre pourquoi ces endroits agissent comme des aimants. Dans la vitrine il ne reste qu'un croissant.
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